cabinet-comep Un métier dans le commerce qui est très proche d’un métier d’un commercial est le représentant de commerce. En effet, ce métier consiste à se rapprocher de la clientèle dans le but de conclure une vente ou de faire une livraison. Découvrez donc dans cette rubrique tout sur ce métier de VRP.
Qu’est-ce qu’un VRP ?
Un statut très particulier qu’est le statut de « Vendeur, Représentant et Placier ». D’après le code de travail, une personne peut être qualifiée de VRP quand :
- la personne peut exercer librement, c’est-à-dire qu’elle n’est pas frappée d’une interdiction d’excercice
- la personne ne fait pas d’opération commerciale pour son propre compte,
- la personne a une qualification de représentant commercial,
- la personne travaille pour le compte d’une ou plusieurs entreprises.
Il faut donc réunir ces quatres conditions pour espérer le titre de VRP au sein d’une société mais la condition la plus importante avant de prétendre à un statut de VRP est d’exercer une profession en tant que représentant commercial. Il faut savoir que le client d’un VRP sera unique jusqu’à la fin du contrat. Le VRP aura l’obligation de faire passer le client en premier quelle que soit la situation. Aussi le VRP ne peut pas exercer d’action commerciale pour son propre compte mais peut quand même exercer cette action comme une activité accessoire, il faudra juste que ce soit fait dans le cadre du même employeur.
Entre un employeur et un VRP, un contrat n’est pas forcément écrit et peut être sur une durée déterminée ou indéterminée. Comme tout employé dans une entreprise, le VRP aura une période d’essai qui ne devra pas excéder les trois mois. Puis, le VRP aura les mêmes droits que les autres salariés de l’entreprise comme le congé payé, la loyauté… pour les litiges, il faut savoir que ce sera défini par le conseil de prud’homme. Quant à la durée de travail, le VRP n’a pas d’heure fixe pour la semaine comme les autres salariés, vu que celui-ci a l’obligation d’être toujours présent pour sa clientèle, il doit faire son propre emploi du temps.
Il est fréquent de trouver une clause de non-concurrence dans le contrat qui liera le VRP à son employeur.
Qu’en est-il pour la rémunération d’un VRP ?
L’employeur a le choix quant à la rémunération d’un VRP, il peut choisir de rémunérer le VRP par un salaire fixe, par des commissions sur les ventes conclues ou par les deux.
Comme le VRP n’a pas d’heure de travail fixe sur la semaine, il est difficile de savoir si celui-ci a bien fait les 40 heures par semaine définit dans le contrat de travail. Souvent donc l’employeur choisit le dernier type de rémunération. Cette rémunération permet de garder une certaine sécurité financière pour le VRP et les commissions le motivent pour atteindre des objectifs de vente. Pour ces commissions, le taux sera fixé entre l’employeur et le VRP. Il faudra juste respecter le délai de versement, en effet, le salaire fixe doit être payé chaque mois et les commissions peuvent être payés soient à chaque vente, soient à la fin du mois, soient par trimestre. Souvent les employeurs prennent des précautions et mettent dans le contrat une clause que les commissions ne seront validées que lorsque le client valide sa commande par un paiement.
